Je me présente: astronome amateur depuis l'âge de 18 ans et habitant le Nord de la France, j'ai été déçu par l'observation sur le terrain avec la petite lunette que je m'étais fabriquée. Je me suis donc rabattu sur les ouvrages d'astronomie pendant plusieurs années, puis ayant déménagé en Haute-Loire, j'ai rencontré en 1978 un astronome amateur de la région qui désirait monter un club, ce fut chose faite et j'ai animé le club "Les Gémeaux" de la MJC de Monistrol sur Loire durant 25 ans. Le ciel était à l'époque très peu pollué par l'éclairage nocturne, c'est là que j'ai commencé à pratiquer assidûment l'observation au télescope.
J'ai adhéré à la Société Astronomique de France en 1980 puis je me suis inscrit à une nouvelle commission, celle des étoiles doubles, ce fut le début de l'aventure, je venais de contracter un virus tenace... : la mesure des étoiles doubles.
Par la suite j'ai coordonné un petit groupe d'observateurs chargés de valider des méthodes visuelles de mesure d'étoiles doubles (méthode des passages et grilles de diffraction), malgré tous les efforts des opérateurs le caractère subjectif reste présent.
Puis Jean Dommanget, de l'Oservatoire Royal de Bruxelles et conseiller scientifique de la Commission, m'a proposé de participer à un travail d'identification, ce fut au cours de ces observations que j'ai découvert trois nouvelles étoiles doubles qui furent nommées DBR1, DBR2 et DBR3AB et DBR3AC et qui figurent dans le Washington Double Star catalog (WDS).
L'avènement du numérique dans le monde de l'astronomie amateur allait bouleverser les pratiques. Le gros avantage de l'acquisition numérique des images et de leur traitement automatique est de s'affranchir de l'inconvénient cité plus haut. Ce fut un nouvel essor avec la webcam et mes premiers pas avec REDUC (logiciel de mesure des étoiles doubles) de Florent Losse. J'ai eu par la suite l'opportunité d'observer et de mesurer des étoiles doubles avec le C14 de l'Ecole Supérieure d'Optique de Saint-Etienne grâce à Thierry Lépine. En étudiant de plus près les images obtenues au C14, j'ai pu découvrir neuf autres couples répertoriés au WDS de DBR6 à DBR14 (les observations correspondantes à DBR4 et DBR5 n'ont pas été retenues au WDS).
Mon métier de professeur de sciences physiques m'a conduit à partager avec mes élèves ma passion pour l'astronomie. Je me suis impliqué dans de nombreuses actions et tout particulièrement j'ai réalisé avec des élèves de 3ème un cadran solaire qui est installé depuis 1980 sur un mur du collège « Le Monteil » à Monistrol sur Loire. J'ai créé un atelier d'astronomie au collège en 2006 et j'ai été l'initiateur et le coordonnateur de 2010 à 2013 d'un projet européen Comenius intitulé « In orbit with Europa » à caractère scientifique et astronomique. Depuis janvier 2010 grâce à Roger Ferlet et Anne-Laure Melchior (EUHOU) j'ai accès au réseau LCOGT de télescopes robotisés pilotables via Internet ce qui me permet d'effectuer un travail à caractère pédagogique sur les astéroïdes.
Depuis fin 2014, grâce à Robert Mutel, professeur d'astronomie à l'Univsersité de l'Iowa, USA, je peux accéder au télescope robotisé de l'Université implanté au Winer Observatory en Arizona.
Membre de la SAF depuis 1980,Lauréat de la SAF 1987,Palmes Académiques 2009
et au site "CCS Débutant"